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| Sujet: Laurel Alassan - Une princesse ange incognito à la découverte du monde Mer 2 Juil - 18:46 | |
| Laurel ALASSANSoldat de l'Equilibre | Identité
Nom : Alassan Prénom(s) : Laurel Surnom : Lau' uniquement par ma demi-soeur Âge : 18 ans Sexe :féminin Race : Ange Clan : Les Soldats de l'Equilibre Rôle : Princesse des Anges Blancs Divinités vénérées : Imrinna et Ràvindra (bien que je crois aussi en son frère jumeau mais ne le vénère pas)
| Description physique
Contrairement à la plupart des miens, je suis petite, c'est-à-dire environ 1m60 si on parle bien en taille humaine car si on parle dans ma langue j'ai la taille d'une aile dans le sens de la hauteur. Si un être ose me porter, il n'aura aucun mal car je ne pèse guère plus de 50 kilos. Par la nature de mes origines, je suis fine et possède des traits fins.
Tous mes gestes se font gracieusement, et ça, je n’y suis pour rien. Mon regard empli de bienveillance aussi profond que le plus pur des anges blancs se pose sur vous aux couleurs d’aragonite éclairée par une rhodonite, bien que mon regard semble se nacrer, s'éclairer selon mon émotion du moment. Je veux dire par là qu’il est entre le rose et le marron. Mes lèvres sont aussi fines qu’une tige d’orchidée, aussi douces que des fleurs de coton, aussi roses que les premiers instants de l’aube. Mes cheveux bruns et raides tombent jusque sous mon fessier. Ma peau est aussi douce que de la soie. Ma poitrine n’est pas spécialement généreuse mais assez raisonnable à ne pas rendre quiconque jalouse.
Je me vêts de robes de soie rose avec ou sans manches, amples, souples et légères, aussi fluides se modelant au souffle du vent, qui, de plus s’arrêtent légèrement au-dessus de mes chevilles afin de ne pas me gêner lorsque je marche. Comme tout autre être je suppose, je porte des sous-vêtements. Ces derniers sont faits en dentelle blanche. J’aime la simplicité, car je me chausse simplement de sandales noires à lacets qui montent jusque mi-mollets.
J’affectionne mon bracelet de bras, ciselé et à l’argent fin. Ah oui j’oubliais mon diadème. Lui aussi est tout simple et fin, sans aucune fioriture supplémentaire. Tout ça pour seulement maintenir légèrement mes cheveux. Autant vous dire que c’est ce que j’ai de plus précieux et ne les quitte jamais. Ne les quitte jamais ? Il n'y a que mon bracelet que je refuse de retirer quoiqu'il arrive. Seul moyen d'identification pour les miens s'il venait à m'arriver quelque chose. Quant au diadème, je ne l'ai jamais retiré en terre de Naeyalie. Maintenant, à la découverte du monde, oui je vais le retirer pour assurer ma sécurité et cacher mon rang et mon origine.
Qui, plus est, je ne porte aucune cicatrice.
Bonté céleste ! j’ai oublié mes ailes. Veuillez me pardonner. Ma paire d’ailes est bien faite de plumes douces et soyeuses, entretenues avec soin et immaculées telle la plus pure des roses blanches. Lorsque mes appendices de rémiges (pardon de grandes plumes) sont déployés, ils ont une envergure de 3 mètres, une hauteur d’1m60. Description morale
Même si je suis bienveillante et altruiste, j'en arrive à oublier à me consacrer un peu de temps. Cela je n'ai jamais su faire malgré la rigidité de mon éducation. Le seul instant où je pense à moi est lors de mes bains. Je les affectionne assez chaud mais pas trop afin de détendre chacun de mes muscles. Et nous savons que les porteurs d’ailes ont un peu plus de muscles pour les faire fonctionner… Bref, passons. Ce qui veut dire, que je ne m’accorde pas beaucoup de temps de pause. Non, je ne me le permettrai pas, et pour cela, il vous faut m’ordonner de me « poser » un peu.
Vous pouvez sourire, car étant de nature très pacifique, je ne sais quasiment pas me battre. Enfin... me battre. Voilà bien une drôle de question. Quant à la défense, ça oui je le sais. Et ce... depuis... lisez mon histoire et vous comprendrez. Disons que même si je suis quelque peu rêveuse, je suis sensible, et, presque à fleur de peau à mon plus grand désarrois.
Au grand dam de mon vénéré grand père, le très sage Jesebel Alassan, j'ai deux grands défauts. La maladresse, renversant parfois ce qui se trouve sur mon passage, ou lorsque je suis troublée. Puis, il m'arrive également de réagir de temps à autre sur un coup de tête. Je veux dire par là que je suis insouciante.
Je suis des plus discrètes s'il m'arrive de ressentir un quelque sentiment d'amour ou de passion pour un être mâle. Je dis cela, mais je n'ai jamais connu cela même s'il y a eu, aux dires de mon grand frère, deux prétendants. Lorsque j'offre mon amitié, je ne la reprends jamais.
Je veille comme je peux à un bon équilibre parmi les miens et cherche à semer la paix en tout temps, sans me le demander.
Rares sont les moments où mon sourire est négatif, tirant vers le bas car je suis toujours d'humeur joyeuse. Ou plutôt je cache à tout être lorsque je suis triste et inquiète. Et ce... depuis cet événement tragique.
Armes
Je ne possède aucune arme.
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Pouvoirs
- Maîtrise de la Lumière - Lévitation (seulement depuis 1 an, à la découverte du dernier drame)
| Histoire
La naissance d'un bouton de rose dans du coton
Il y a des années de cela, aussi loin que la famille puisse savoir, le prince Reyel, le fils aîné, s'était épris de Danael, une ange blanc de sang pur de basse lignée. Jesebel Alassan, patriarche de la famille, roi de Naeyalie, fut des plus satisfait de la rumeur malgré le rang de Danael. Il ordonna donc et arrangea le mariage.
Autant dire que la lignée royale n'était pas prête de s'éteindre car peu de temps après, naquit Nathael. Mon frère aîné de 3 années.
Les anges blancs vivaient dans la grâce et dans la joie, ne se mêlant à aucune autre civilisation. Enfin... c'est ce qu'il paraît.
Il y a 18 ans de cela, le premier jour de la deuxième semaine du troisième mois de la saison du renouveau naquit une toute petite être. Autrement dit, moi.
La famille vivant dans le palais, les trois premières années pour moi furent les plus douces. Uniquement bercée et endormie par ma mère et éduquée par mon père et mon grand-père.
Les premières douleurs sans explication aucune
Dans ma troisième année, quelques temps après mon anniversaire, alors que mon grand-père essayait déjà de m'apprendre à m'asseoir bien droite, mon père arriva en courant et criant :
Roi mon père ! Par pitié faites venir le plus grand et le plus doué des soigneurs ! Vite ! puis partit sans plus attendre.
Vous pensez bien que du haut de mes trois ans, je ne compris pas ce qui se passait. A part Nathael qui vint dans la grande salle pour me prendre dans ses bras et me forcer à aller jouer dans le jardin. Mon aîné me retint pour ne pas retourner à l'intérieur. Il était froid avec moi. La seule chose que je n'oublierai jamais de ce jour, ce sont les quelques perles salées et discrètes versées par mon frère.Sa seule et unique fois. A moins que comme moi, de ce que je suis maintenant, il ait appris à cacher ses émotions. J'avais beau supplier, réclamer, taper des pieds, que ce soit à mon frère, à mon grand-père et à mon père, personne ne pipa mot sur ce qui se tramait dans les murs.
Ou plutôt, je n'appris la nouvelle que trois jours après. Comment ? Mon précepteur m'amena dans la pièce des naissances où on y trouva mon père et une drôle de petite chose dans les bras.
Laurel, ma fille... commença mon père alors que j'arrivais à peine devant lui. Je te présente ta petite soeur Lenael.
Ma... maman ! Où est maman ! Je veux voir maman ! commençais-je à pleurer.
Si Nathael t'a maintenu dehors il y a trois jours, c'est que votre mère est montée près des dieux. fit-il impassible, ou presque. Voici Lenael. disait-il se faisant insistant.
Le... Lena... jolie. essayais-je de dire avant de partir précipitamment dans ma chambre.
De longs mois durant je fus totalement inconsolable malgré les essais de mon entourage pour me faire rire.
A la découverte de la Lumière
Jusqu'au jour où, le jour même du septième anniversaire du petit prince, soit par une nuit de fin clair de lune, à la fin de l'année, m'approchant du lit de Lenael, juste par curiosité, je crus voir une ombre se déplacer. Je ne savais pas comment, mais ma petite soeur et moi furent inondées de lumière dorée. Par réflexe, je me mis à crier car je ne comprenais rien à ce qui se passait. Nathael, Reyel et Jesebel entrèrent rapidement, les deux plus âgés arme à la main. Notre grand frère voulut sauter sur nous pour nous prendre dans ses bras mais fut retenu par notre grand-père.
As-tu oublié ? Regardes avant d'agir. Ta cadette vient de se protéger y compris votre benjamine. A la voir ainsi, sa capacité vient seulement de se dévoiler à elle. expliqua notre roi.
Depuis cette nuit-là, cela va sans dire que Nathael se mettait à réfléchir à deux fois pour me prendre dans ses bras à chaque fois qu'il me voyait. De toute façon... lui aussi apprenait à se comporter comme un prince.
Deux années durant donc, mes précepteurs tentèrent de me provoquer toute sorte de peur afin de revoir cette lumière et de m'aider à la maîtriser. C'était d'ailleurs ce qui était le plus difficile à maîtriser, à provoquer consciemment.
Le surlendemain de mes 5 ans, alors que Lenael était apparemment triste, je voulais la prendre dans mes bras pour ce qu'on appelle communément un câlin. En peu de temps, une lumière parme s'accompagnant d'une douce chaleur se dégagea de moi tandis que j'essayais de fredonner le peu de souvenirs d'une berceuse que m'avait chanté feue notre mère Danael. Notre précepteur qui était venu me chercher pour une leçon de maintien et de politesse en société ne put qu'apercevoir ce qui venait de se passer car il trouva ma petite sœur endormie dans mes bras. Après avoir déposé la petite dernière dans son lit, il ne put s'empêcher d'aller rapidement rapporter le fait à notre père. D'ailleurs, il en oublia ma leçon.
Deux années plus tard, écoutant l'histoire du peuple du Premier Age pour le peu de souvenirs qui étaient récoltés,et des légendes de la création des anges. Horrifiée par quelques détails effroyables, ayant de la peine pour des races que je ne connaissais même pas, j'eus un violent hoquet. J'essayais de réprimer mes douleurs, mes sentiments, mon dégoût. Oh oui j'y arrivais bien mais la pièce fut baignée de lumière étoilée. Le résultat ? Mon précepteur parlait plus vite, marchait plus vite. C'était limite si ses pas ne creusaient pas de tranchées dans le sol.
Second malheur terrassant la lignée Alassan
Trois ans plus tard, soit dans mon dixième anniversaire, la dernière saison de l'année, Nathael, Lenael et moi apprirent le décès de notre père. Là encore, pour une raison inconnue. Bien que des rumeurs divergeaient. Certaines disaient que notre père avait contracté une sorte de mal qui terrassait tout ange blanc, tandis que d'autres murmuraient qu'il était parti se battre contre des anges noirs.
Pour une fois j'avais réussi à me contenir devant tout un chacun, pour la plus grande fierté de notre grand-père le roi. Mais une fois enfermée à double tour, dans un cri sourd et profond sortant de moi, un éclair de lumière naquit de moi pour venir se percuter sur mon miroir fait de glace. Miroir qui termina par se briser.
Le lendemain matin, je suis allée voir ma sœur pour lui dire que jamais je ne l'abandonnerai et qu'il fallait que l'on reste unies quoiqu'il arrive.
Le reste d'une éducation princière
Le roi Jesebel Alassan, dont j'étais sa plus grande fierté au fil des ans, me donnait la meilleure, la plus grande éducation qu'il soit pour une princesse. Une princesse qui aimait lire, apprenant sur le bout des doigts toute leçon que l'on voulait bien lui donner. Oui je connaissais par coeur le nom de chaque famille royale de chaque race bien que je ne les ai jamais rencontré, puisque je ne sortais jamais du Pic des Anges.
Ce n'est pas parce que je ne sortais pas de notre territoire que je ne connaissais pas la géographie. Bien au contraire. Il suffisait juste de me dire le nom de la contrée et je me repérais. Enfin, c'est ce que je crois encore ce jour.
J'excellais à me tenir des plus droite en société puis je savais quand et comment parler selon le rang de la personne face à moi.
Savoir garder le sourire en toute circonstance devant tout un chacun était tout un art, quoique, encore valable actuellement. Sans oublier de savoir manger sans se tâcher ni renverser sur la table.
Tout cela dura au total, attendez que je me souvienne... Sans compter les trois ans passés avec ma mère, dont le souvenir de ses traits s'effacent peu à peu de ma mémoire... Oui c'est cela, quatorze ans d'éducation. Non pas une de ces éducations de princesse prude mais plutôt de princesse diplomate et sage.
Ma protégée et petite soeur Lenaël
S'il y a bien une chose que je chéris plus que tout au monde est ma petite sœur et surtout depuis ses 2 ans. Je n'ai cure des rumeurs qui disent que ce n'est en fait qu'une demi-sœur, elle est le dernier souvenir venant de ma mère Danael. Comme elle lui ressemble ! Que j'aime ses petites oreilles pointues. Je les trouve amusantes, mais jamais je ne les touche.
Mon éducation de luxe et stricte m'empêchaient de la voir souvent, mais le peu qui nous était permis, nous le passâmes à tout se dire, à chahuter, à tester nos capacités de maîtrise de la Lumière. Je m'amusais même à la prendre dans mes bras pour lui donner la sensation de voler. Bien que les premiers essais se terminaient par des atterrissages désastreux. Oui désastreux mais au moins, nous riions ensemble.
Je me suis toujours inquiétée pour elle, et cela restera ainsi.
Une compensation pour un malheur
Depuis un an, je me dis que je n'aurai jamais dû sortir pour trouver le cadeau idéal pour l'anniversaire de Lena'.
Il ne me restait que quelques jours, et je tenais à ce que cela soit parfait. Une longue journée durant je n'avais rien trouvé. Ce n'est que lorsque je vis qu'il était temps de rentrer que je me décidais à trouver notre forgeron pour lui demander la création d'une petite dague discrète. Une dague dans le métal le plus dur possible essayant de ne pas être cassant, dont le fourreau était incrusté de toutes petites émeraudes et malachites, pierres précieuses assorties à la couleur de ses yeux.
A trop vouloir faire le bien, on finit par créer le mal inconsciemment. Enfin... c'est ce que j'ai pensé jusqu'à temps que mes grands-parents me prouvent le contraire. Disons que je ne le comprends que maintenant.
Pourquoi ? Lorsque je suis rentrée de mon excursion, je retrouvais le couple royal, Lenael et Nathael dans le noir au fond de la salle du trône tandis que nos serviteurs se dépêchaient de laver le sol. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder ce qu'ils tentaient de laver le plus rapidement possible. En vain ! Du sang, des plumes et quelques morceaux de chair gisaient.
Votre... votre oncle. murmurèrent les serviteurs alors que je croyais que c'était une tentative, une expérience de ma sœur, ou bien un duel en bonne et due forme provoquée par mon frère.
A croire qu'il n'était pas nécessaire que je pose des questions puisque tout le monde secouait la tête négativement. Tandis que la Garde Royale quittait les lieux, je vis une plume des plus noires sous une grande fenêtre brisée. La réalité des événements vint à moi dans un éclair. Je n'avais plus besoin d'explication. Dépitée, en colère, plus qu'attristée, je fis un mouvement de tête violent que les grandes portes s'ouvrirent, puis, une hallebarde s'arracha des mains d'un garde royal pour se figer dans le trône. Surprise, je repris le contrôle de moi-même très rapidement, une larme de cristal à l'oeil. S'en était trop pour moi. Je n'avais connu que la mort, malgré la lumière de ma famille.
J'avais oublié que j'avais encore le cadeau de la cadette, donc, gardant tout l'honneur angélique dont nous sommes parés, je déposais le cadeau emballé aux pieds de Lenael, embrassais les quatre anges étant encore vivants puis partie m'isoler dans ma chambre, refusant de voir quiconque durant toute la nuit. Non pas par tristesse mais plutôt pour parfaire ce que je venais de découvrir. La lévitation.
Il nous fallut une année complète pour se refaire un moral et une conduite exemplaire, puis de rendre la joie et la confiance à nos citoyens. Jesebel trouva une belle occasion.
Un bien étrange cadeau d'anniversaire
Cette fameuse occasion, fut un avènement pour le peuple pourvu d'ailes. Mon anniversaire. Tous les anges blancs furent conviés. C'était hier.
Quel faste ! Que de monde ! Une nouvelle robe et tant de présents. Mais la plus surprenante fut que le roi proclama à haute voix qu'il m'offrait pour cadeau mon départ du Pic Naeyalie pour que j'apprenne à me débrouiller seule et à prendre enfin contact avec les différentes races que composent Laryskanir, une année durant.
Vous n'imaginez pas quelle fut ma surprise, tant je ne m'y attendais vraiment pas. Enfin... j'espérais seulement que cela me soit permis un jour.
Aujourd'hui
Ce matin, aux premiers rayons du soleil, après avoir préparé un baluchon contenant une tenue de nuit, une tenue de rechange, mon diadème et quelques vivres, me voici sur le chemin de la découverte. Ma petite sœur me manque déjà.
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Dernière édition par Laurel le Ven 4 Juil - 22:11, édité 1 fois |
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